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La Réserve Naturelle Douala-Edéa

La Réserve Naturelle Douala-Edéa présente de nombreux points d'intérêt pou les touristes : la faune et la flore, les ressources halieutiques et les plages de sable sauvages.

La faune et la flore

La réserve Douala-Edéa accueille dans sa faune une espèce très rare et en voie de disparition : le lamentin. C'est un gros mammifère marin herbivore, aussi appelé vache de mer.

Vous pourrez également observer des singes arboricoles ainsi que des chimpanzés qui ont une île qui leur est dédiée. De nombreuses autres espèces sont présentes dans la réserve, comme les éléphants, des céphalophes, phacochères, pythons, crocodiles, varans, iguanes et civettes. Certaines sont de moins en moins visibles et donc en voie de disparition, en raison du braconage de certaines populations locales.

 

La flore est très riche, typique des zones littorales tropicales : divers types de forêts marécageuses avec comme principales espèces des palmiers rotins, des raphias, une grande partie du secteur nord de la réserve est recouverte de mangroves. 

Les ressources halieutiques

La pêche fluviale consiste essentiellement en l’utilisation des lignes, des palangres, des cannes à pêche, des éperviers pour la capture du poisson et du ramassage des huîtres ou palourdes appelées bessonda dans la langue locale Bakoko et behona dans la langue Malimba.

 

Ces huîtres sont vendues fraîches ou fumées : les huîtres fraîches sont vendues sur place aux populations locales de Mouanko mais elles font également le bonheur des fins gourmets de la ville d’Edéa où elles sont vendues en brochettes au niveau de la gare routière ou du marché à défaut d’être transportées à Douala où elles sont vendues dans les grands marchés.

Les huîtres fumées par contre sont destinées aux populations de l’intérieur parce qu’elles se conservent mieux que leurs homologues fraîches

 

La pêche maritime quant à elle se pratique tout le long de la côte atlantique, entre l’embouchure de la Sanaga au nord et celle du Wouri au sud, dans divers campements dont les plus importants sont ceux de Yoyo et de Mbiakô. C’est à bord des pirogues à moteur que les pêcheurs embarquent leurs filets et ils prennent la mer pour les y jeter pendant quelques heures avant d’aller les retirer. Les équipages peuvent se composer de deux à vingt personnes selon la grandeur de la pirogue. Les filets sont longs de quelques centaines de mètres à plusieurs milliers de mètres. Les pirogues pouvant accueillir jusqu’à vingt pêcheurs sont de véritables usines flottantes car dans ces pirogues, l’on trouve également du matériel de réfrigération du poisson qui permet une autonomie de deux à plusieurs jours. Il s’agit assez souvent des congélateurs de récupération que l’on remplit de glace pour une longue conservation du poisson. Mais il arrive souvent que lorsqu’une prise est importante, ces pirogues accostent aussitôt afin de vendre la cargaison au plus vite ou la céder aux femmes qui vont fumer le poisson. 

Les plages de sable sauvages de Yoyo, Souelaba et Mbiako

Une longue ligne droite de sable blanc fait face à l'océan juste au bout du delta du Wouri : les plages de Yoyo agrémentés par un village de pêcheurs, Souelaba et son île à l'embouchure de la Sanaga, Mbiako.

Véritables plages sauvagesvous ne croiserez aucun touriste sur place. Ce sont des destinations ensoleillées idéales pour tous les amoureux de plages. 

 

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